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Pour le cinquantième, je pensais (et oui, ça m'arrive encore) : "et si c'était le dernier ?"
Oui parce que peut-être je vais trouver une autre planque (je sais, je sais, je ne suis pas très constante), SANS les statistiques, parce que merdebordelàlafin, sans donner mon adresse à tout le monde, et ptête même à personne, qui sait, vous connaissez aussi bien que moi mon degré de vilitude. D'un autre côté, vous vous en foutez, alors je ne vois même pas pourquoi je vous dit tout ça ("mais pour la même raison que celle pour laquelle tu tiens un blog, très chère. Ton égo.") (Moui, m'enfin je vous merde moi, je vous force pas à être là, non plus.) (Na.)
Non mais, je vais vous dire ce qui m'ennuie le plus dans le fait d'avoir changé de plate forme pour venir ici : j'ai perdu mon commentateur inconnu préféré, celui qui me faisait le plus rire, ou, du moins, réagir, quand je le lisais. Je suis donc fort triste, snif, comprenez-moi, sans lui, ce blog ne sert plus à rien.
XD (Enfin, je rigole, oui, mais non.)
Ou, peut-être, je vais tout simplement arrêter mes enfantillages, et clore tout bonnement ce Bidule Lourd et Occasionellement Gavant, sans lui faire de p'tit frère, parce que oh, ça va bien les conneries.
'Sais pas.
Je sais pas si j'y arriverai.
Mais vu que tout le monde s'en fout, je ne vois même pas pourquoi je vous en parle.
Et puis, sinon :
Trop coule. Nan mais vraiment. Trop coule. Je suis ravie. Grave. (J'vais m'pendre.)
Je suis très extrème. Tout ou rien, un an. Modafeuque.
Bref. Proprement hallucinant est le rythme auquel je suis capable de descendre une boîte de Smarties.
Je me suis fait la réflexion, ce midi, que le tic de langage que j'ai depuis le plus longtemps, c'est "...la gale c'est dans les mains". C'est simple, aussi souvent que quelqu'un me dit "c'est bon, j'ai pas la gale", ou dérivé, quand il parle pour ça d'un autre endroit que des mains, et depuis que je sais qu'une gale se loge dans les mains, c'est-à-dire peut-être depuis le CE1, la personne en question n'y coupe pas. C'est positivement cassant, voire vexant (comme bien des choses que je peux dire), mais c'est même pas fait exprès. Question de rigueur scientifique, quoi, merde, bordelàlafin (non, vous n'êtes pas fou, vous avez effectivement déjà croisé cette invective un peu plus haut).
Genre. Moi, de la rigueur scientifique. Je me marre... (C'est déjà ça.) (Et vous, ça va ?)
Et sinon, aussi, une question à mille balles : pourquoi un mouvement est-il plus facile à accomplir avec un levier ?
Je le savais déjà, mais c'est quelque chose quej'ai expérimenté ce midi, et ça m'a littéralement fasciné. Alors, il y a peut-être un ou deux scientifiques dans le tas (ou un prof de lettres borgne, sait-on jamais...^^) qui sauront m'expliquer ça. Ou pas, mais bon, si, quand même.
BONUS (youpi) : Dans la catégorie "ma vie est trop blogable"...
1_Vendredi 26 (je crois) octobre, fête du Ô-bubu, à Patay. J'y va, avec, entre autres, Réb'.
On mange des bonbons, on boit (pas d'alcool), on danse (pas beaucoup), onz'marre, on prend le bus pour rentrer, on arrive à troizeur et demie, et là, attentive au mal-être de mon estomac, je m'écrie :
-J'ai faim, je mangerais bien des pâtes.
Sur quoi, Réb' me demande :
-Qu'est-ce que tu as dit ? Tu peux répéter ?
-J'ai dit que j'avais faim et que je me ferais bien des pâtes.
-Oh moi aussi, j'ai super-faim...
Sur quoi on a fait bouillir de l'eau en 203 (ma piaule), et hop, on a fait des pâtes. Qu'on a mangé avec une seule fourchette, parce que c'est bien connu, c'est quand même super pauvre, un étudiant. [Ce sera le prochain investissement, après les cuillères l'an dernier].
Et Réb' de s'écrier (mais pas trop fort, on avait quand même déjà bien la tête dans le gaz) :
-"Bonjour, on s'appelle Réb' et M', on mange des pâtes à quatreur [le temps de rentrer, et que les pâtes cuisent], mais à part ça, on est des gens normaux."
Partez pas, c'est là que ça devient drôle. On se couche donc, parce qu'on se levait respectivement (selon l'ordre de la politesse, bande de rustres) à sizeur et demie et setteur (anglais) (mes jeux de mots minables vous saluent bien bas). Pour prendre le train, qui pour aller voir son Jules, qui pour rentrer chez moi.
Je me lève donc deux heures et demie après m'être couchée (normal...), je vais pisser (et alors ? j'ai une vie moi aussi...), et quand je reviens, j'ai un appel en absence de Réb'. Illico je la rappelle :
-Qu'est-ce qui se passe ? T'as raté ton train ?
-Nan.. C'est les pâtes... Elles passent pas très bien...
-...
[Oui bin moi ça m'a bien fait rire.]
Et deuxièmement (oui parce qu'il y a un autre) (oui parce que je kiffe trop à feudon d'éditer mes articles le lendemain), j'tais chez mon frère, à Rennes. On a passé la grande majeure partie de l'après-midi à geeker sur son PC, PC qui n'a pas le connexion internet. Au moment où la nuit commençait à tomber, je suggère d'aller faire un tour, histoire de profiter des dernières minutes de cette belle journée sans nuage (arf, quelle plaie ces jeunes..). Polo me dit que ok, que de toute façon il doit passer à l'école de chimie pour voir un truc. Bon, très bien.
On part, on arrive à l'école de chimie, on entre. Et on tombe dans la salinfô. Histoire d'avoir enfin un PC avec une connexion internet.
N'importe quoi. Vraiment.
Bon allez, bonne nuit.